Histoire et Patrimoine

C’est une petite Commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Haute-Vienne, en région Limousin. Elle fait partie de la Communauté de Communes du «Pays de Saint-Yrieix ».

Ses habitants sont les Ladignacois, Ladignacoises. Elle possède 2 fleurs au concours de fleurissement. Les 1168 habitants vivent sur une superficie totale de 4721 hectares avec une densité de 24 habitants/km2 et une moyenne d’altitude de 400m. L’altitude minimale est 240m ; la maximale est 430m.

Les villes voisines sont le Chalard, Rilhac-Lastours, Bussière-Galant, St-Hilaire-Les-Places, Jumilhac-le-Grand, St-Yrieix-la-Perche, la Meyze, Les Cars, Nexon.

Son nom proviendrait de Laziniacum qui était formé après évolution du mot de Latinius et du suffixe acum signifiant « le domaine de », Latinius étant un gallo-romain qui possédait une exploitation agricole située entre le cimetière actuel et le plan d’eau.

Rien n’a été retrouvé en ce qui concerne le Moyen-Age mais le domaine s’était certainement transformé en hameau.

En 1806, on l’appelle Lazignacum puis Laziniatum puis Liziniacum. Ladignac devient le Long en 1919.

On ne retrouve ni monument mégalithique, ni habitat néolithique du fait que le site qui aurait pu les abriter a été cassé par l’édification d’une forteresse féodale et les aménagements des dépendances d’un château Louis XV.

A Ladignac se trouve une colline portant le nom de Camp de César, au sommet de laquelle on relève de nombreuses excavations. Il s’agit là soit d’un ancien village gaulois, soit des restes d’aurières, les mineurs des premiers siècles de notre ère cherchant l’or en ces lieux.

Ladignac vous invite à découvrir ses trésors naturels et architecturaux. Au fil de vos ballades venez découvrir :
– les monuments historiques :Eglise Saint-Agnant de Ladignac le long, édifice classé au titre des monuments historiques en 1910. Château du XVIIè siècle et les grandes allées des Terrasses.

cliquer sur le lien pour en savoir plus sur la densité de la population des ladignacois, par tranche d age et par sexe et par année … https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-87082#tableau-POP_G2

Une mini station de loisirs en bordure du lac qui vous invite à la détente et vous propose une aire de jeux pour les enfants, un mur d’escalade, des tables de pique-nique, un camping 3 étoiles ombragé avec mobile-homes et son chemin d’interprétation de la Biche.

 

Autrefois à Ladignac :

Les foires avaient lieu le 1er mardi et le 21 de chaque mois.

Il y avait 3 fêtes : Celle du bas bourg durant 3 jours en Juin avec bal, le lundi étant réservé aux exploits des enfants des écoles avec des récompenses pour tous (courses aux sacs, aux œufs, tir à la corde,……….). Ce jour-là il n’y avait pas école.

Celle du haut bourg en Août, semblable à celle de Juin.
Celle du mois d’Octobre, appelée fête des Nèfles.
On retrouve à Ladignac sur la route de Chalus un ancien lavoir. C’étaient des lieux de rencontres où les femmes pouvaient échanger des nouvelles, rumeurs, recettes de cuisine, …….
En 1800 au n°34 de la rue Léon GAMBETTA se situait la gendarmerie.
Sur 8 cafés que possédait la commune, il n’en reste plus qu’un seul actuellement.
On pouvait retrouver plusieurs corps de métiers ayant disparu de nos jours comme le maréchal ferrant, le forgeron, le sabotier, le marchand de vin, le fossoyeur, le menuisier, le tailleur……

Les morts de la guerre :158 poilus sont tombés au champ d’honneur durant la première guerre mondiale. Moins de victimes durant la deuxième guerre mondiale. Seulement 14 noms inscrits au monument aux morts.


L’église

L’église de LADIGNAC-LE-LONG est une église romane classée par arrêté du 9 avril 1910.

Cet édifice du XIè siècle, à clocher octogonal à abside à 5 coupés et baies à colonnettes, présente un portail polylobé de pur style limousin et datant du XII è siècle.

Finissez d’entrer pour y découvrir ses chapiteaux historiés en serpentine (pierre locale), son retable du XVIIè siècle et son buste reliquaire de Saint-Agnant, patron de la paroisse.

Les vitraux actuels ont été offerts par Mr Paul Bel en remplacement de ceux détériorés par les tremblements des bombardements en 1940 et aussi quelques jets de lance-pierre à la sortie de l’école.

Saint-Léobon avait une chapelle dans l’église. L’église paroissiale de LADIGNAC a été construite en 1086. Toutefois il faut observer qu’aujourd’hui elle ne conserve de cette époque que l’abside, le sanctuaire et la porte majeure car la voûte de la nef depuis la porte jusqu’au transept a été refaite après 1863 en forme de berceau ; elle est donc moderne.

L’abside est à 5 pans coupés et forme les 5 faces d’un octogone. Le sanctuaire occupe une travée voûtée en plein cintre et le transept qui le précède a 2 chapelles avec absidioles

On remarque surtout à l’extérieur de l’abside et à la porte principale des arcs trilobes comme il en existe à Solignac, Saint-Yrieix, le Dorat…..

 

C’est une ornementation que l’on retrouve dans plusieurs autres églises romanes du Limousin.On y remarque aussi de beaux chapiteaux et d’autres plus petits à corbeille unie en serpentine de la Roche-l’Abeille.

Le transept est très large et présente sur les bras 2 chapelles terminées par une travée en berceau. On découvre des chapiteaux décorés de personnages accroupis ou de palmettes.

 

L’abside terminant le chœur est pentagonal et porte 3 baies ; alors que son entrée est encastrée de colonnes avec chapiteaux en serpentine.
Le portail du XIIè siècle ouvre sur un porche précédant une façade restaurée. Surmonté d’un arc polylobé avec 3 voussures il est de type limousin mais avec une forte influence arabe, découlant sans nul doute des croisades.


Le château

 

En 1750, la demeure est composée de 2 grandes tours rondes, d’un corps de logis servant d’écurie et d’une chapelle.
Vers 1752, le Marquis de Lavergne fit raser un château d’agrément trop modeste à son goût, comportant 2 ailes, 3 étages, grange, cour et jardin qui se dressait à 200 ou 300 mètres de sa forteresse féodale. Utilisant les pierres de cet édifice, il fit construire un assez vaste château Louis XV dans un site agréable et bien abrité.

A l’origine il comportait une chapelle et un grand nombre de pièces qui ont en partie disparu au cours des ans.
Le domaine féodal fut rasé et ses pierres servirent à la construction en 1755 des bâtiments de la réserve agricole ainsi que les murs de son parc et de ses jardins, encore présents actuellement.

Rénovation du CHATEAU